L’idée d’un vaccin contre le cancer est une «belle hypothèse» sur laquelle des chercheurs travaillent depuis 50 ans, mais, jusqu’à tout récemment, il manquait de preuves démontrant qu’elle puisse se concrétiser. Une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal vient de montrer qu’une telle approche non seulement peut donner des résultats, mais pourrait s’avérer une arme fort efficace, peu invasive et peu coûteuse pour combattre plusieurs formes de cancers.
Sa découverte, publiée dans Science Translational Medicine, constitue une avancée majeure dans la recherche d’un tel vaccin, une course chaudement disputée à laquelle se livrent plusieurs groupes de recherche dans le monde. Mais contrairement aux autres équipes, celle de l’IRIC a eu l’idée de rechercher la solution dans la portion dite non codante de l’ADN.