Des chercheurs du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) ont démontré que les traitements d’immunothérapie contre le cancer pourraient diminuer la quantité du virus qui persiste chez les personnes qui sont soignées par trithérapie. Dans une étude publiée aujourd’hui dans la revue Nature Communications, ils montrent sur des cellules de personnes vivant avec le VIH comment ces traitements rendent visible au système immunitaire le virus, jusqu’alors caché au creux des cellules infectées.
«Nous montrons pour la première fois par quel mécanisme les immunothérapies anticancéreuses peuvent « sortir » le virus de ses cachettes et réduire la taille des réservoirs du VIH chez les personnes traitées par trithérapie. Bien que la majorité de nos expériences aient été réalisées in vitro, notre approche pourrait conduire à la mise au point de nouvelles thérapies», dit Nicolas Chomont, chercheur au CRCHUM et professeur à l’Université de Montréal.