À chaque match qu’il dispute, un joueur de football universitaire reçoit près de 50 coups à la tête. Ces coups, dont la plupart semblent banals, peuvent atteindre plusieurs dizaines de fois la force gravitationnelle – ou force G –, qui est de 9,8 m/s2, sans pour autant entraîner une commotion cérébrale. Or, l’effet de leur répétition sur la santé du cerveau demeure inconnu.
Une étude, dirigée par le neuropsychologue Louis De Beaumont, professeur au Département de chirurgie, évaluera les répercussions à moyen et long termes des coups que subiront une quarantaine de joueurs de football universitaire tout au long de la saison qui s’amorce.