Trois membres de l’École de réadaptation ont reçu, dont une de façon posthume, des Médailles de distinction de l’Association canadienne de physiothérapie (ACP), pour avoir marqué la physiothérapie entre 1920 et 2020, en reconnaissance de leur contribution à la profession. Les récipiendaires sont des leaders, des modèles pour leurs pairs et des pionniers. Certains se sont démarqués très tôt dans leur carrière, alors que d’autres apportent une contribution depuis des décennies.
Sylvie Nadeau
Physiothérapeute passionnée depuis 1985, madame Nadeau est professeure titulaire et directrice des programmes de physiothérapie et chercheuse au laboratoire de pathokinésiologie du Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation de Montréal (CRIR).
Madame Nadeau est très certainement une leader en physiothérapie ainsi qu’un modèle pour ses pairs au niveau de la formation, de la recherche ainsi que de l’avancement et de la reconnaissance de la profession. Son parcours exceptionnel et sa contribution à la physiothérapie ont d’ailleurs été reconnus à l’automne 2020 par l’Ordre de la physiothérapie du Québec (OPPQ), qui lui a décerné le prestigieux prix Carol L. Richards.
Chantal Besner
Physiothérapeute diplômée de l’Université de Montréal, Chantal Besner est directrice de l’enseignement clinique et adjointe académique du programme de physiothérapie. Elle a hautement contribué au développement et à la reconnaissance de la physiothérapie. Elle a reçu le prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec en 2017.
Madame Besner s’implique dans des comités favorisant l’accès à la physiothérapie dans le réseau de la santé, en plus d’être la force motrice de la création de plusieurs programmes (continuum baccalauréat-maîtrise science en physiothérapie, microprogramme de 2e cycle en rééducation périnéale et pelvienne, programme de qualification professionnelle de 2e cycle pour physiothérapeutes étrangers pour rencontrer les exigences de pratique au Québec).
Françoise Savard-Goulet
Françoise Savard-Goulet est la première diplômée francophone d’un baccalauréat en physiothérapie et en thérapie par l’occupation (ergothérapie) en 1955 au Canada. À l’époque, elle est une des rares physiothérapeutes québécoises qui va parfaire ses connaissances en faisant un stage en Angleterre dans différents centres spécialisés pour ramener au Québec, les innovations dans le domaine de la physiothérapie qu’elle appliquera au niveau de sa pratique clinique et dans son enseignement.
Décédée en 2006, elle a été une pionnière et un modèle pour ses collègues universitaires et les membres de sa profession. Ils ont pu bénéficier de son dynamisme, de sa rigueur au travail, de son souci de l’excellence et de ses réflexions philosophiques. Les réalisations et les qualités de cette femme émérite demeureront longtemps dans nos mémoires.