La professeure Carolina Bottari, de l’École de réadaptation, reçoit une subvention pour répondre aux besoins des femmes violentées victimes d’un traumatisme craniocérébral.
Plus du tiers des femmes victimes de violence conjugale de nature physique ont subi un traumatisme craniocérébral (TCC) – une proportion jusqu’à 12 fois plus élevée que celle observée chez les athlètes, les soldats et les vétérans. Or, chez la plupart d’entre elles, ce traumatisme n’est ni diagnostiqué ni traité, mais ces femmes doivent vivre avec les effets de cette blessure au cerveau qui peut affecter leur autonomie ainsi que leur capacité à garder leur emploi, à s’occuper de leurs enfants ou encore à quitter leur agresseur.
Pour répondre aux besoins de ces femmes, Carolina Bottari, ergothérapeute et professeure titulaire à l’École de réadaptation de l’Université de Montréal, en collaboration avec Laurence Roy, ergothérapeute et professeure invitée à la même école, Marie-Marthe Cousineau, professeure titulaire à l’École de criminologie de l’UdeM, et Dominique Bernier, professeure agrégée au Département des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal, a mis sur pied un projet de recherche-action qui vise à mobiliser les différents acteurs engagés auprès des femmes victimes de violence conjugale, dont les milieux communautaires, de santé-réadaptation, judiciaire et universitaire.
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